Aller au menu principal Aller au contenu principal

Exposition D'hier à aujourd'hui

Une réalisation de Lorraine St-Arnaud et Yves Gaudet

Secteur Bécancour

Presbytère, église et couvent de Bécancour

Photo de gauche : vers 1940 (collection de la MRC de Bécancour) — Photo de droite : 2015

L’église que l’on aperçoit, au deuxième plan sur la photo du haut, est la troisième église du village de Bécancour. Les travaux de construction ont commencé le 7 juin 1886. Elle est détruite par un incendie le 23 décembre 2000. Le couvent des soeurs de l’Assomption, en arrière-plan, est construit en 1908 et démoli en 1975 afin de faire place à un foyer pour personnes âgées.

Le pont d'en haut ou pont  de Trahan et Savoie

Photo de gauche : vers 1917 — Photo de droite : 2015 — Yves Gaudet

Ce pont a été construit en 1922. Avant cette date, un bac assurait la traverse de la rivière. Retenu au moyen de poulies coulissantes à un fil de fer reliant les deux rives, ce bac était actionné à force de bras par un levier qu’on agrippait au fil.

Avenue Nicolas-Perrot, juste au pied du pont Trahan et Savoie

Photo de gauche : vers 1917 — Pinsonneault, edit., Trois-Rivières, carte postale, collection de la MRC de Bécancour — Photo de droite : 2015 — Yves Gaudet

Au centre de la photo ci-dessus, le magasin général de Jules Romain Dubé. M. Dubé est élu maire de Bécancour en 1909. Il est aussi nommé maître de poste la même année.

Le presbytère de Bécancour

Photo de gauche : vers 1917 — Pinsonneault, edit., Trois-Rivières, carte postale — Photo de droite : 2015 — Yves Gaudet

En 1834, le vieux presbytère de 1774 est démoli et reconstruit par l’entrepreneur et maçon Maurice Ryan, de Trois-Rivières. Il réutilise la pierre de l’ancien presbytère pour le nouveau bâtiment. C’est François Normand, de Trois-Rivières, qui en est l’architecte. En 1895, on l’agrandit en y ajoutant un second étage.

Avenue Nicolas-Perrot à la hauteur de l'autoroute 30

Photo de gauche : vers 1917 — Pinsonneault, édit. , Trois-Rivières, carte postale, tirée de la collection privée de M. Jean Bécotte — Photo de droite : 2015 — Yves Gaudet

En 1975, une dizaine de maisons sont démolies ou déménagées pour faire place à l’autoroute 30.

 

Secteur Gentilly

Boulevard Bécancour vers l'ouest (route 132)

Photo de gauche : vers 1917 —  Pinsonneault, édit. , Trois-Rivières, carte postale, tirée de la collection privée de M. Jean Bécotte  — Photo de droite : 2015  — Yves Gaudet

Ci-dessus, au premier plan à gauche, l’Hôtel Côté qui deviendra l’Hôtel Dubord et, en 1948, l’Hôtel Thibodeau.

Église de la paroisse Saint-Édouard de Gentilly

Photo de gauche : vers 1917 —  Pinsonneault, édit. , Trois-Rivières, carte postale, tirée de la collection privée de M. Jean Bécotte  — Photo de droite : 2015  — Yves Gaudet

Cette église a été construite entre 1845 et 1849, d’après un plan type élaboré par Thomas Baillargé. C’est François Normand, maître architecte de Trois-Rivières, qui exécute le comble et la souche du clocher. En décembre 1849, on y célèbre la première messe. Damase St-Arnaud, Adolphe Rheault, Raphaël Giroux et ses deux fils, Alfred et Eugène, contribuent, eux aussi, à la construction de l’église. En 1907, l’architecte Louis Caron, de Nicolet, construit un nouveau portail et agrandit l’église. En 1962, l’église est classée monument historique.

Avenue des Hirondelles

Photo de gauche : vers 1917 —  Pinsonneault, édit. , Trois-Rivières, carte postale, tirée de la collection privée de M. Jean Bécotte  — Photo de droite : 2015  — Yves Gaudet

Au premier plan, à gauche, le presbytère de Gentilly. En 1855, la Fabrique acquiert une maison à proximité de l’église pour faire office de presbytère. Puis, en 1891, on l’abandonne au profit d’une construction nouvelle en pierre à bossage, d’inspiration Colonial Revival, ornée d’éléments de style néo-gothique.

Avenue des Hirondelles à l'angle du boulevard Bécancour

Photo de gauche : vers 1917 —  Pinsonneault, édit. , Trois-Rivières, carte postale, tirée de la collection privée de M. Jean Bécotte  — Photo de droite : 2015  — Yves Gaudet

Au milieu du 19e siècle, Gentilly compte près de 3000 habitants. La construction de la nouvelle église participe au dynamisme que connaît le nouveau village. Bien que l’agriculture occupe la plupart des familles, plusieurs petites entreprises bordent les rivières et tirent profit de la force hydraulique. En 1834, on dénombre cinq moulins à scie, un moulin à farine et un moulin à carder.

Boulevard Bécancour vers l'est, à l'angle de l'avenue des Aigles

Photo de gauche : vers 1950—  Auteur inconnu, photo provenant de la collection privée de M. Jean Bécotte — Photo de droite : 2015  — Yves Gaudet

De 1940 à 1957, la présence de la Linerie coopérative de Gentilly stimule la culture du lin. S’y ajoute l’élevage du renard qui compte pas moins de 50 éleveurs réunis en association.

Le Moulin Michel

Photo de gauche : 1910—  Auteur inconnu,  collection de la Société des amis du Moulin Michel — Photo de droite : 2015  — Yves Gaudet

Ci-dessus, à droite, M. Donat Leboeuf et, à gauche, Germaine, Louisa et Marie-Ange Leboeuf. Le premier Moulin est construit en bois, en 1739. Il est détruit par un incendie en 1773 et reconstruit en pierre en 1784. Le Moulin Michel, classé monument historique en 1985, est aujourd’hui géré par la Société des Amis du Moulin Michel.

Secteur Précieux-Sang

Vue du chemin Saint-Laurent, prise du clocher de l'église

Photo de gauche : vers 1950 —  Auteur inconnu, photo tirée de l’ouvrage Bécancour une ville au riche patrimoine, de Marc Gaboury et François Lachance, 1995 — Photo de droite : 2015  — Lorraine St-Arnaud

Au premier plan, à droite, sur la photo ci-dessus, le magasin général d’Elphège Beaumier. Une boulangerie y était annexée, à l’arrière. Ce bâtiment est déménagé, en 1979, au 7430, route du Missouri.

Vue du petit rang (Missouri), prise du clocher de l'église

Photo de gauche : 1951 —  Auteur inconnu, photo provenant de la collection privée de Mme Marthe Houle — Photo de droite : 2015  — Lorraine St-Arnaud

Au premier plan, à droite, sur la photo ci-dessus, le magasin général d’Elphège Beaumier. Une boulangerie y était annexée, à l’arrière. Ce bâtiment est déménagé, en 1979, au 7430, route du Missouri.

L'église et le presbytère de Précieux-Sang

Photo de gauche : Vers 1950 —  Auteur inconnu, collection MRC de Bécancour — Photo de droite : 2015  — Lorraine St-Arnaud

C’est l’architecte Louis Caron, de Nicolet, qui dresse les plans de l’église et du presbytère. Sinaï Massé, entrepreneur de Sainte-Gertrude, en obtient la construction. Les travaux se terminent en 1903 et la première messe est célébrée à Noël de la même année.

Le pont des Raymond

Photo de gauche : Vers 1975 —  Auteur inconnu, photo tirée du livre Précieux-Sang 1903-2003, ouvrage collectif, 2003— Photo de droite : 2015  — Lorraine St-Arnaud

Le 3 avril 1903, le surintendant des Travaux publics et de la Colonisation s’engage à construire un pont et une route à Précieux-Sang afin de faciliter la communication avec les habitants de Saint-Célestin. Le pont est terminé vers 1905. Il s’agit d’un pont de type Town, composé de fermes à treillis. C’est le modèle standard choisi et utilisé par le ministère de la Colonisation, dès 1890.

Secteur Sainte-Angèle-de-Laval

Boulevard Bécancour vers l’est, à l’angle du chemin du quai (rue des Nénuphards)

Photo de gauche : vers 1920 —  Auteur inconnu, photo provenant de la collection privée de M. Édouard Painchaud — Photo de droite : 2015  — Yves Gaudet

Ci-dessus, au premier plan à gauche, le magasin général de J. Faïda Camirand et, à droite, le restaurant de M. Jacob St-Ours.

L'église et le presbytère

Photo de gauche : vers 1917 —  Pinsonneault, édit., Trois-Rivières, carte postale, Bibliothèque et Archives nationales du Québec — Photo de droite : 2015  — Yves Gaudet

L’église actuelle est la première église construite dans la paroisse de Sainte-Angèle-deLaval. Elle date de 1870. Les plans ont été élaborés par M. Thomas Millet, architecte de Trois-Rivières. Quant au presbytère datant de 1902, il est le deuxième à y être construit. Les plans sont d’Alfred Giroux, architecte de Saint-Casimir.

Boulevard Bécancour vers l'ouest

Photo de gauche : vers 1917 —  Pinsonneault, édit., Trois-Rivières, photo tirée du livre de Jacques Duhaime Les habitants de l’isle, 1970 — Photo de droite : 2015  — Yves Gaudet

Au centre des deux photos, la maison Doucet-Thibodeau, construite autour de 1820. Elle a été, tour à tour, maison de ferme, pension pour les ouvriers du chemin de fer, hôtel et maison familiale.

Le quai

Les trois prochaines photos —  Pinsonneault, édit., Trois-Rivières, photo tirée du livre de Jacques Duhaime Les habitants de l’isle, 1970 — Dernière photo : auteur inconnu, collection Ville de Bécancour

 

En 1853, un service régulier de traversier facilite la communication entre Sainte-Angèle et TroisRivières. La construction du «P’tit Tronc» en 1859, marque une étape importante dans le développement de l’économie locale de Sainte-Angèle. Ce chemin de fer relie Victoriaville et Sainte-Angèle, appelé alors «Doucet’s Landing». 

Secteur Sainte-Gertrude

Boulevard du Parc Industriel, centre du village

Photo de gauche : 1912—  Auteur inconnu, photo tirée du livre Sainte-Gertrude 1845-1995, ouvrage collectif, 1994 — Photo de droite : 2015  — Lorraine St-Arnaud

L’édifice de droite est le presbytère de Sainte-Gertrude, érigé en 1896. La construction est confiée à Sinaï Massé, entrepreneur de la paroisse. C’est Pierre Leblanc qui fournit la brique, car il possède une briqueterie.

Boulevard du Parc Industriel vu du clocher de l'église

Photo de gauche : 1912—  Auteur inconnu, photo provenant de la collection privée de M. Laurent Deshaies. — Photo de droite : 2015  — Lorraine St-Arnaud

La municipalité de village est érigée le 2 octobre 1902 sous le nom de Villiers, en mémoire du curé Paul de Villiers. Le village se déploie autour de l’église et se compose alors d’une école, d’une boulangerie, d’une boutique de forge, d’une boutique de menuiserie, d’un bureau de poste, d’un magasin général et d’une beurrerie.

Rue des Pins en direction de la rue des Ormes

Photo de gauche : 1925—  Auteur inconnu, photo provenant de la collection privée de M. Laurent Deshaies. — Photo de droite : 2015  — Lorraine St-Arnaud

La paroisse de Sainte-Gertrude, formée d’une partie des fiefs Cournoyer et Dutord, ainsi que d’une partie du canton de Maddington, est érigée canoniquement le 1er juillet 1845 par Mgr Signay, archevêque de Québec.

L'église de Sainte-Gertrude

Photo de gauche : Vers 1877—  Auteur inconnu, Archives du Séminaire de Nicolet. — Photo de droite : 2015  — Lorraine St-Arnaud

Le 10 juin 1848, l’architecte Damase St-Arnaud, de Bécancour, commence les travaux de construction de cette église. Dans le contrat de construction, on spécifie que « la charpente du clocher sera semblable à celle du clocher de Saint-Pierre-Les-Becquets ». La paroisse de Sainte-Gertrude accueille son premier curé résident, Édouard Chabot, en 1849. L’agrandissement de l’église date de 1909.

Boulevard du Parc Industriel, à l’angle de la rue des Pins, en direction de l’autoroute 30

Photo de gauche : 1925—  Auteur inconnu, photo tirée du livre Sainte-Gertrude 1845-1995, ouvrage collectif, 1994 — Photo de droite : 2015  — Lorraine St-Arnaud

De 1851 à 1881, la paroisse absorbe une partie du débordement des vieux territoires riverains et Sainte-Gertrude connaît une hausse démographique importante. La population de la paroisse passe ainsi de 1105 habitants, en 1851, à 2030 habitants, en 1881.

 

Secteur Saint-Grégoire

Rue de la Fabrique (boulevard de Port-Royal)

Photo de gauche : Date inconnue—  Auteur inconnu, Archives du Séminaire de Nicolet  — Photo de droite : 2015  — Lorraine St-Arnaud

Au centre, on aperçoit l’église de Saint-Gégoire-le-Grand. C’est l’entrepreneur Jean-Baptiste Hébert, de Saint-Grégoire, qui réalise les travaux de charpente de la nouvelle église, en 1806. La façade actuelle, de style néo-classique, fait suite à des travaux d’agrandissement effectués par Augustin Leblanc, entre 1850 et 1855. L’église de Saint-Grégoire est classée monument historique en 1957.

Rue de la Fabrique (boulevard de Port-Royal), à la hauteur de la Caisse Desjarcdins Godefroy, en direction de Saint-Célestin

Photo de gauche : Vers 1917 —  P. F. Pinsonneault, photo, Trois-Rivières, Archives du Séminaire de Nicolet — Photo de droite : 2015  — Lorraine St-Arnaud

Ci-dessus, au premier plan à droite, le magasin général E. Nourri suivi, un peu plus loin, du magasin J. A. Bourque.

2e rue (rue Hébert), à l’angle de la rue Royale (boulevard des Acadiens)

Photo de gauche : Vers 1917 —  P. F. Pinsonneault, photo, Trois-Rivières, Archives du Séminaire de Nicolet — Photo de droite : 2015  — Lorraine St-Arnaud

À l’avant-plan, à droite, on aperçoit l’Hôtel Lévesque. De 1880 à 1946, Alphonse Lévesque et son épouse Clarisse Corriveau, ainsi que leurs descendants, ont administré cet hôtel. Les propriétaires suivants, Marie-Anne Bellemare et Gustave Boissonneault, ont fait de même jusqu’en 1994.

Rue Hébert en direction du boulevard des Acadiens

Photo de gauche : Vers 1917 —  P. F. Pinsonneault, photo, Trois-Rivières, Archives du Séminaire de Nicolet — Photo de droite : 2015  — Lorraine St-Arnaud

Ci-dessus, au premier plan à droite, cette maison, déjà construite en 1862, est faite de bois recouvert de brique. Elle témoigne ainsi de l’aisance de ses propriétaires. Fréquemment habitée par des commerçants, elle est aussi la demeure de rentiers venus y vivre une retraite bien méritée.